J'ai joué (et un peu dansé) dans l'association Lou Pelaya pendant 8 ans, de fin 2015 à début 2024.
En plus, je m'y étais investi (bénévolement)
- dans la reprise du site internet, pour proposer du contenu aux membres et faciter la gestion des adhérents
- dans la sonorisation, puisque j'avais suivi une formation de sonorisateur, pour Loufolk et Folles Cadences.
Le 20/11/2023, j’ai reçu le mail suivant, expédié à 18 personnes, tous les musiciens et membres du CA :
Pascal,
Ton comportement général indispose beaucoup de personnes de notre association.
Cela ne peut durer plus longtemps.
Si tu n’apprécies pas les valeurs de Lou Pelaya, je t’engage à trouver un groupe qui te convienne, car ces valeurs ne changeront pas.
Nicolas
Président Lou Pelaya
Il n'a été précédé d'aucune discussion, rien ne le laissait présager.
Il ne donne pas de motif clair et "beaucoup de personnes" s'avèrera être extrêmement réduit : deux à ce moment.
N'en comprenant pas les raisons, j'ai demandé des explications par mail. Sans réponse, je les ai redemandées par lettre recommandée avec avis de réception, restée elle aussi sans réponse.
Les demandes d'explication issues d'autres musiciens ont eu le même traitement : ignorées.
Une semaine plus tard, suite à mon refus de quitter l'association sans comprendre pourquoi, j'ai reçu une convocation en vue d'exclusion, toujours sans motif. Evidemment, ce CA extraordinaire n'a pas pu m'exclure : il n'en avait pas le pouvoir (j'ai rapellé qu'il appartient à l'AG) et il n'avait aucun motif grave à présenter.
Le CA n'a même pas daigné me présenter ses conclusions. (!)
Le président refusant toutes les médiations proposées par d'autres musiciens ou s'abstenant de répondre à leurs questions, la situation s'est envenimée. Il a alors interdit les répétitions entre musiciens.
Cinq autres musiciens, parmi ceux qui participaient le plus régulièrement aux répétitions, révoltés par cette procédure, s'y sont opposés et se sont mis en grève.
Pour empêcher toute réunion ou répétition, le président a résilié l'usage de la salle de répétition que la mairie de Bernin mettait à disposition, tout en reprenant des répétitions "privées" avec quelques musiciens restants.
Soutenu par un CA de complaisance (qualifié de "lâche" par la juriste de France Victimes) et par l'absence de réaction de la majorité des danseurs, présents seulement pour danser, N.Chaumier a fini par obtenir ce qu'il voulait, sans en exposer la raison : éliminer un membre sans motif valide, au prix fort :
l'association a perdu 6 musiciens réguliers (plus 3 qui arrivaient), en piétinnant les avis des adhérents les plus anciens (dont certains actifs depuis plus de 25 ans), ainsi que des danseurs.
Le président m'attribue la totale responsabilité de l'ensemble de la crise que lui seul a provoquée, et délibérément entretenue.